En effet, le texte dispose également de la possibilité pour les couples de reconnaître la filiation d’enfants issus de PMA, même pour les femmes qui l’ont pratiquée à l’étranger, ainsi que d’offrir la possibilité aux deux mères de déclarer l’enfant en préfecture en même temps pour qu’elles soient toutes les deux désignées comme parents légitimes de l’enfant, mettant à égalité les couples de femmes et les couples hétérosexuels. Dans la même logique, les discriminations des personnes homosexuelles pour les dons du sang ont été supprimées, n’obligeant plus les couples homosexuels à une abstinence sexuelle de 4 mois qui était, hier, encore en vigueur.
Le texte porté par le gouvernement met également fin à la “durée légale de réflexion” d’une semaine qui était imposée aux femmes avant de pouvoir pratiquer une IMG (interruption médicale de grossesse) et qui n’était plus admissible dans un pays qui fait de l’avortement un droit pour toutes les femmes et qui est toujours un choix difficile à prendre.
À l’Assemblée – le 29/06/2021